À la Lumière de l’Ange de la Sagesse : Le Chemin vers l’Éveil

Au cœur de la sagesse, un ange se dresse, inspiré du magnifique ouvrage « La pratique du zen » de Taïsen Deshimaru. Il arbore un exquis médaillon doré à l’or fin, arborant l’Arbre de Vie, symbole universel de paix et d’harmonie. Son auréole, la « Graine de Vie », empreinte de la géométrie sacrée, émet une onde bienfaisante, portant en elle l’énergie de la croissance sous toutes ses formes. De cette énergie émerge la Fleur de Vie.

Au creux de ses mains, l’ange tient un livre sacré, abritant le « Soutra de la Sagesse qui mène à l’Autre Rive », aussi connu sous le nom de « Soutra du Cœur ». Apprécié pour sa profondeur philosophique, ce texte est fréquemment récité, étudié et médité pour cultiver la sagesse et la compassion. Le Soutra transcende les barrières culturelles et linguistiques, représentant une source d’inspiration sur le chemin spirituel menant à l’éveil.

Le Soutra de la sagesse qui nous mène à l’autre rive

Avalokiteshvara, plongé dans la pratique profonde de la sagesse qui nous guide vers l’autre rive, fit l’étonnante découverte que les cinq agrégats étaient également vides. Cette révélation le libéra de toute souffrance.

« Écoute, Shariputra : ce corps-même est le vide, et le vide-même est ce corps. Ce corps n’est autre que le vide, et le vide n’est autre que ce corps. Il en va de même pour les sensations, les perceptions, les formations mentales et la conscience.

« Écoute, Shariputra : tous les phénomènes portent l’empreinte du vide, leur nature véritable n’est ni la naissance ni la mort, ni l’être ni le non-être, ni la pureté ni l’impureté, ni la croissance ni la décroissance. C’est pourquoi, dans le vide, le corps, les sensations, les perceptions, les formations mentales et la conscience ne sont pas des entités dotées d’un soi séparé.

« Les dix-huit domaines, comprenant les six organes des sens, les six objets des sens et les six consciences, ne sont pas non plus des entités dotées d’un soi séparé. Les douze liens de la co-émergence interdépendante et leur extinction ne sont pas non plus des entités dotées d’un soi séparé. Le mal-être, les causes du mal-être, la fin du mal-être, la compréhension et la réalisation ne sont pas non plus des entités dotées d’un soi séparé.

Celui qui peut voir ceci ne perçoit plus aucun objet à atteindre. Les Bodhisattvas pratiquant la sagesse qui nous mène à l’autre rive ne voient plus d’obstacles dans leur esprit, transcendent toute peur, dissipent toute perception erronée, et réalisent le parfait nirvana.

Tous les Bouddhas, passés, présents et futurs, ayant pratiqué la sagesse qui nous mène à l’autre rive, sont en mesure d’atteindre l’illumination authentique et parfaite.

Ainsi, Shariputra, comprenons que la sagesse qui nous mène à l’autre rive est un grand mantra, le plus lumineux des mantras, le plus élevé des mantras, un mantra au-delà de toute comparaison, la véritable sagesse capable de mettre fin à toute souffrance.

En l’honneur de cette sagesse, proclamons un mantra : « Gate gate paragate parasamgate bodhi svaha ! »


L’Ange de la Sagesse, avec sa Graine de Vie et le Soutra du Cœur entre ses mains, nous rappelle que la véritable connaissance mène à l’illumination. En embrassant la sagesse intérieure et en méditant sur la vacuité, nous pouvons tous naviguer vers l’éveil, libérant notre esprit des chaînes de la souffrance.

Que cet ange vous inspire à poursuivre votre propre voyage spirituel vers la sagesse et la compassion.
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